Robert Louis Stevenson
Robert Louis Stevenson

Dessin effectué par son épouse Fanny Osbourne

Dessin de Fanny
Dessin de Fanny

A découvrir pour vivre une autre histoire et une autre aventure

Partenaires des muletiers

http://www.tilleulmas.fr

http://www.surlespasdesmuletiers.jimdo.com

Gustin de la Cure (1820-1897)
Gustin de la Cure (1820-1897)

Le dernier des muletiers, l'aïeul de Jean Peyrard, auteur du livre (LA HAUTE LOIRE D'AUTREFOIS) et qui dira dans son livre....... Toute sa vie durant, il sera avec ses 4 mulets, balin, balan , entre l'Ardèche et la Haute Loire, ramenant le vin fou et les ballots de marchandises par la route des muletiers d'Aubenas. Petit fils de François le Chouan, il a connu tous les sentiers cachés de la montagne, et la malice combinée à l'autérité se devinent dans l'oeil droit plissé sous la commissure des paupières, tandis que l'oeil gauche reste ombreux, fixe et ténébreux.

Voici ! l'histoire des muletiers du Vivarais que j'ai réussi à retrouver. Cette aventure s'effectue avec Couleurs-Rando.com en Ardèche, qui est une association ardéchoise regroupant différentes structures d’hébergement reliées entre elles pour vous accompagner dans cette nouvelle aventure des muletiers. On compte sur vous pour découvrir le parcours du grand Pierre et de Gilles, Des anciens muletiers qui nous ont laissé une belle histoire et une leçon de vie magistrale. On les croyaient rustres et bien non ! Chacun portait sa personnalité et nous profitons de leur vécu de leur savoir pour vous inviter à découvrir un bout de leurs vie et de leurs voyages. 

Si vous aimez découvrir , voici un document sans retouche qui va vous raconter les muletiers de la région par Albin Mazon en 1892.

L'auberge de la mère cadenette existe depuis 1859 , Elle a vécu cette histoire, puisqu'un mot est laissé par une arrière petite fille de l'ancien aubergiste, disant ( l'auberge à été construite pour recevoir les voyageurs).

En attendant, toute une structure se mobilise pour vous accueillir et vous faire partager de nouvelles aventures sur ce thème .

 

Oh !  vous qui passez sur cette page, ne soyez pas têtu, car Gilles avant de rejoindre les cieux à dit d'un air mélancolique ses quelques mots en patois. 

 

Crésé mi, li hômé eoun pu miéou que U miéou! 

 

Ce qui voulait dire !

 

Croyez-moi, les hommes sont plus mulets que les mulets.

 

Comme quoi ! Une mule n'est pas si mule que ça  ! Alors !  venez nous rejoindre sur les chemins du Grand Pierre et de Gilles. Les hébergeurs de cette nouvelle aventure, ne manqueront pas de vous faire goûter le vin des muletiers, en leur mémoire.

Le mot de muletier éveille dans notre esprit, l'idée d'un métier servile. Sur le versant des Cévennes, c'était un titre qui n'était pas donné au premier venu porteur de vin. Pour y avoir droit, il fallait être le maître d'une couble, c'est à dire, posséder 6 mulets ou plus, équipés de toutes pièces. Au dessous de 6 mulets, ils étaient qu'un simple rafadier.

 

Il y a un abime entre l'ancien muletier et le conducteur de charrette. Celui ci est un simple domestique ordinaire, tandis que le muletier était quelqu'un de plus important, maître de ses bêtes, comme le vigneron l'est de sa terre, et cela se voyait rien qu'à son aire d'assurance , d'autorité, et d'égards envers ses bêtes dont il était universellement l'objet .

 

Les muletiers avaient comme les marins, le sentiments religieux très prononcé parce que,  le danger, l'espace, la solitude, le spectacle des grands phénomènes de la nature, leur rappelaient mieux et très souvent, l'existence d'une puissance supérieure.

 

En 1842, une tradition populaire montrait encore sous le grand arceau de l'escalier de la cathédrale du Puy en Velay , 4 fers à cheval que l'on disait être le don d'un muletier . On racontait que celui ci c'était engagé avec ses bêtes sur les glaces du Lac du Bouchet Saint Nicolas et n'avait dû son salut que grâce à l'intervention de notre dame du Puy à qui il avait fait voeu de donner le plus beau de ses mulets orné d'un beau panache rouge avec un collier de grelots dorés. 

 

 

Document original d'Albin Mazon

Traduction